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Losing control [ft. Leevoyd]
Floyd McCoy
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Floyd McCoy



Mer 10 Juil - 18:07
Ce soir j’avais eu rendez vous. Rendez vous avec un homme, la quarantaine, plutôt moche mais riche qui souhaitait passer du bon temps et comme un idiot j’avais dit oui. Il faut dire que depuis cette histoire entre Donovan et Leevi je n’avais fait que boire. Boire pour oublier. Boire pour sentir à nouveau ses doigts sur les miens. Boire pour me rappeler à quel point il était doux et que nous n’étions qu’un. Boire pour oublier que j’avais retiré ma main de la sienne. Quelle foutue connerie !
Alors dans la voiture m’emmenant chez mon client, j’avais le tournoi. Je pensais à toute cette histoire. Je pensais surtout à lui et à sa peau si chaude. J’avais envie de vomir. Et c’est ce que je fis. J’avais ouvert la portière, et dégobillé sur le trottoir, écœurant au passage mon client qui m’intima de sortir. Pas dans le sexy ce soir. Alors je fis à moitié poussé dehors, je me retrouvais seul, dans la rue, la nuit. Je fermais les yeux, inspirant profondément. Quel con ! Quel con. Je fouillais ma veste et en tirais un bonbon à la menthe avant de me diriger vers les vélo en libre service. Je passais ma main sur mes lèvres en essayant de lire les instructions. Une fois fait je retirais le vélo et m’installais. Je voyais sacrément flou et la route bougeait de droite à gauche avec lenteur. Je me sentais vaseux. A croire que rien ne tournait rond chez moi. Passant ma main sur mon visage une voix m’interpella. Je tournais la tête vers la personne qui se trouvait être un agent de police. J’avais du mal à garder les yeux ouverts et rien que de le voir s’avancer vers moi je cru vomir. Il me demanda si j’allais bien et moi dans un grognement je répondis un « oui » inintelligible. Je m’apprêtais à donner un coup de pédale pour rentrer chez moi mais l’agent posa sa main sur la mienne. Pas cette main ! Non ! Je la retirais violemment du guidon ce qui manqua de me faire chuter sur le côté. Je tentais de récupérer mon équilibre mais je laissais tomber le vélo au sol en sautillant pour éviter de chuter à mon tour.
Je me tournais vers l’agent en hurlant que ce n’était pas possible d’être aussi con, que le vélo était foutu. Il me parla sans que je comprenne quoique ce soit alors j’hurlais. J’hurlais qu’il ne me touche plus. Je prenais le vélo et j’essayais de lui jeter dessus mais je tombais en arrière et je me prenais le guidon en pleine face.
Du sang. C’est tout ce que je retins après avoir insulté et m’être débattu avec le flic jusqu’au commissariat. J’avais la tête en vrac et le bas de ma tête en sang. Du sang séché. Rien de grave. On me conduisit à la cellule et on m’y jeta comme un mal propre. Je relevais la tête, trébuchant à moitié avant de voir… Leevi. Sexy comme jamais avec ses habits de chantiers. Je me tournais rapidement vers la porte d’la cellule, agrippant les barreaux. Non non. Je ne pouvais pas rester là. Pas avec lui. Je collais mon front contre les barreaux en soupirant.

Je soufflais : Leevi….
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Leevi J. Valentine
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Leevi J. Valentine



Mer 10 Juil - 18:31
Losing Control
Leevi ne voulait pas se laisser abattre. Il ne voulait pas. Il en avait plus que marre de donner aux autres sans rien recevoir en retour, il en avait marre d’être pris pour un pigeon. Il aurait cru que Floyd était différent. Il l’avait profondément cru. Et Donovan, n’en parlons même pas. Comment pouvait-il à nouveau faire confiance à un type qui avait abusé de sa naïveté au point de l'hypnotiser sans son consentement, réduit ses chances à néant avec Floyd… Et pourtant, au moins, il lui avait permis d’y voir clair.
Floyd avec refusé qu’ils fassent bloc contre lui, il lui avait tendu la main & le blond avait craché dedans.
Et lui qui se disait mature. Leevi n’avait jamais vu cette part de lui & à présent, il avait les yeux grands ouverts. Il ne voulait plus entendre parler de lui, surtout qu’en plus de ça, il savait pour son sentiment d’infériorité le concernant et d’autres détails sur sa vie intime et amoureuse. Triste vie amoureuse.
Mais cette fois, il ne partirait pas & les murs du ranch qu’il restait à abattre se sont effrités sans aucune résistance sous les coups de maillet rageur.
Leevi n’allait pas partir, il avait son rêve à porté de bras, son ranch & sa maison d’hôtes à construire et c’est pas un gamin de dix-huits ans qui allait l’en empêcher.
Si il ne voulait pas le croiser en rue, qu’importe, Leevi n’allait pas changer de trottoir. Il était prêt à affronter le monde, à détruire quiconque voulait se dresser contre lui et ses rêves. De toute façon, il n’avait besoin de personne. Et s’il devait rester seul toute sa vie, si ça pouvait l’empêcher de souffrir à chaque paire de beaux yeux, il n’hésiterait pas une seconde à embrasser la solitude.
Mais une fois les lumières éteintes, couché sur son matelas, ses pensées sont tournées vers Floyd. Il ne sort pas de sa tête et ça le rend fou. Il fait des cauchemars où ils se retrouvent où il se sent heureux pour ouvrir les yeux pour souffrir un peu plus. Sa colère et sa honte ont été bénéfique pour l’avancement des travaux mais pour le reste… Leevi avait perdu de sa sympathie. Il s’était transformé en vieux grincheux, qui cherchait toujours la merde où elle n’existait pas, créant conflit sur conflits, le mal être s’exprimant ainsi. Et pourtant, il s’en rendait bien compte qu’il était chaque jour de mauvaise humeur, qu’il était prêt à vendre père et mère pour avoir raison. Ses mauvais côtés sortaient laissant les bons aux oubliettes. Il passait pour un individu arrogant et acariâtre, semblable à la belle⁻mère de Cendrillon. Et le pauvre petit monsieur au magasin d’outils en a fait les frais. Le Leevi habituel n’aurait même pas relevé l’erreur du pauvre monsieur où il aurait plaisanté mais jamais il ne lui aurait attrapé le col, hurlant qu’il n’a pas eu droit à sa ristourne de cinq pourcent sur les marteaux comme mentionné dans le dépliant. Ils avaient fini par s’empoigner, l’un le col, l’autre le haut de son t-shirt. Leevi l’avait tiré hors de son comptoir, le faisant glisser vers lui avant qu’il ne roulent au sol comme deux gamins. Le vieux rital avait de la poigne mais Leevi avait une vivacité et plus de facilités dans ses mouvements grâce à son pantalon de travail. Rapidement, les flics sont intervenus et au vu des témoignages des clients, Leevi fut considéré comme seul coupable.
Direction la cellule.
Il avait faim, il avait soif. Il était assis sur un banc en pierre, genoux contre sa poitrine s’endormant par intermittence. C’est le bruit de la grille qui le réveilla en sursaut. Sa joue était gonflée et rougit sous le coup du petit vendeur de marteaux.
Il cligne des yeux plusieurs fois, son coeur fait une chute interminable dans sa poitrine. C’est Floyd. Leevi détourna la tête avant de rire nerveusement. Est-ce une blague ?
Il leva la main et l’arrêta net, sans voir qu’il ne le regardait pas. “Oh non, ne m’adresse même pas la parole.


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Floyd McCoy
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Floyd McCoy



Mer 10 Juil - 18:58
Qui aurait cru que le ciel m’en voulait autant ? Qui aurait cru que le destin s’acharnait sur moi ? Leevi ? Ici ? J’aurais voulu me pendre, là maintenant. Et le son de sa voix, m’arracha un petit gémissement plaintif. La. Tête contre les barreaux, j’écrasais les paupières. C’était probablement l’alcool. C’était probablement une hallucination. Il ne pouvait pas être là. Ce n’était pas réel. Pas l’homme de ma vie. Pas l’homme de ma vie qui me repoussait encore. C’est pas possible...

Je devais être fort. Je devais rester fort face à cette hallucination et pourtant, je versais une larme. Tremblant, je serrais mes doigts sur les grilles de la cellule. Ce ne pouvait pas être réel, c’était forcément dans ma tête. Pourquoi l’univers m’en voulait autant ? Pourquoi moi ? Pourquoi avec ces traits ? Je tournais la tête vers lui pour être sûr mais je voyais flou. Alors passant rapidement ma main sur les yeux je me laissais glisser de côté pour me retrouver face à lui. Il était si beau, plein de poussière, habillé comme un maçon. Collant ma tête contre les barreaux, je soupirais. Il était si beau et j’avais perdu cet homme si parfait. Merci Donovan. Merci d’avoir réduit ce qui me restait de l’homme que j’aime, soufflais-je à voix haute sans m’en rendre compte. Cette pensée, l’idée d elle perdre encore, me donna les yeux brillants. Je n’avais pensé qu’à lui depuis des jours. Seul l’alcool m’avait aidé et maintenant même ça ne m’aidait plus ? Reniflant, je secouais la tête. Leevi… je suis désolé. Peut-être que je parlais à personne. Peut-être que j’étais seul, ici. Peut-être que je parlais à un gros chauve lui aussi foutu au trou. Mais tant pis, ce soir je lâchais tout. Les larmes se remirent à couler.

Je suis désolé que tu aies vécu tout ça. Je suis désolé qu’il t’ait fait subir ça. Leevi je t’en pris. Je voulais pas entendre tout ça, pas comme ça. Je voulais pas que ce soit fait par le biais de ton… ton… j’agitais la main en l’air sans oser le regarder, les larmes coulant sur mon visage comme des chutes d’eau. Donovan. J’ai essayé de résister. J’ai essayé, je te jure. Je plaquais mes mains sur mon visage. Mes épaules se soulevant au rythme de mes sanglots. Je suis désolé. Je voulais pas. Je voulais pas. Je voulais pas dire mes sentiments à un pauvre type alors que tu dormais. Je voulais pas ! Je voulais pas que tu me touches comme ça. Je voulais juste partir. Je suis désolé. Tu me manques… tu me manques tellement. Je n’avais pas relevé la tête ni retiré les mains de mon visage. Il n’y avais que moi ici. Que moi face à mes hallucination
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Leevi J. Valentine
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Leevi J. Valentine



Mer 10 Juil - 20:06
Losing Control
Leevi avait tourné la tête, regardant le mur. Il ne voulait pas le voir, pas l’entendre. Et pourtant, Floyd sautait à pieds joints sur ce qu’il restait de son coeur. Leevi gardait la tête tournée, lui signifiant qu’il ne voulait pas lui parler. Ses lèvres chaudes tremblaient. Il glissa une main dans ses cheveux, serrant pour que la fine douleur le tienne hors de l’eau. Il l’entendais souffler, murmurer. Il voulait lui hurler de se taire mais il était incapable de parler, les mots étaient coincés et pourtant, cela n’empêchait pas certaines larmes de naître au ras de ces cils. Il ferme les yeux, écrase ses paupières et tente de contrôler sa respiration. C’est pas de la tristesse qu’il tente de contenir, c’est de la rage. Et dire que ça faisait deux heures qu’il était là. Il était presque temps pour lui de sortir et il n’allait pas gâcher sa chance de réduire le temps à passer avec Floyd en pétant un câble à nouveau. Ô non.
Il allait regarder ce mur en silence jusqu’à ce qu’on vienne le chercher, jusqu’à ce qu’un agent lui fasse signer les papiers pour qu’il puisse sortir.
Il se mord la lèvre pour ne pas hurler. C’était pas Donovan le fautif, c’était bien lui. C’était lui qui avait retiré sa main, il l’avait abandonné, prouvant qu’il n’était pas prêt à affronter les terribles situations à deux.
Il s’excuse. Leevi serre un peu plus son poing dans ses cheveux. Qu’il se taise. Il faut qu’il se taise. Il sent son ventre se nouer, les braises reprendre petit à petit. La colère se consume mais ne se dissipe pas.
Il pleure. Et Leevi ne peut s’empêcher de tourner légèrement la tête pour le regarder du coin de l’oeil. Rapidement, il retourne son attention sur le mur. Parce qu’au moins, le béton, il a pas envie de le prendre dans ses bras. Il devait lutter. Etre fort.
Il n’avait pas voulu de sa protection, il n’avait pas vu le soutien qu’il lui apportait, il n’avait pas vu qu’il était prêt à pardonner, à reprendre à zéro. Il n’avait rien compris que cette main dans la sienne signifiait bien plus que le geste en lui-même. Leevi était prêt à être là pour lui, lui, c’était évident que non.
Ferme-là, putain
Il grince. Serre les dents. Il ne voulait pas entendre sa voix et ses plaintes, ça le rendait faible. Il serre sa lèvre si fort qu’elle explose dans sa bouche alors qu’il continue de parler. Le goût du fer se répand sur sa langue. “J’en ai rien à foutre que tu ai dis tes sentiment à un type. J’aurais préféré ne pas les entendre.” Il tourne la tête violemment pour le regarder de haut, mais son visage est caché par ses mains. “Et si je te manque, tu n’as qu'à t’en prendre qu’à toi même, c’est pas moi qui t’as repoussé.” Sa voix se brise mais il ne va pas pleurer. Il se lève, attrape les barreau et hurle : “Gardien ! Changez moi de cellule, s’il vous plaît !” Il secoue les barreau, Floyd est assis à quelques centimètres de lui, pas un regard ne s’échange. Floyd sait comment l’amadouer. Et les larmes sont un putain de bon début. “GARDIEN ! “ Et puis l'odeur arrive à ses narines. Une odeur qu'il connaît si bien. De l'alcool. Leevi plaque les mains sur son visage et lui parle d'un ton sec : "t'as bu? T'es bourré ?"

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Floyd McCoy
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Floyd McCoy



Mer 10 Juil - 21:03
Je parlais, je parlais. On ne m’arrêtait plus. J’avais pourtant tout gardé pour moi devant Donovan, préférant garder l’instant entre Leevi et moi, magique. Et là maintenant je lâchais tout comme une mer montait trop haut et qui dégoulinerait de partout. J’avais tenté par un simple barrage et voilà le résultat. Je pleurais devant l’homme qui ne voulait plus de moi. Je poussais un petit couinement à son insulte et j’essuyais rapidement mes larmes sans oser le regarder. Il ne voulait pas entendre mes sentiments… entendre ? Donovan l’avait endormi c’était impossible ! Je restais là sans bouger, le corps encore tremblant. C’est... c’est impossible tu dormais !J’avais lâché sa main. Si seulement il savait à quel point je me haïssais pour ça. Si seulement il savait que j’avais envoyé chier un policier parce qu’il m’avait touché la main… cette main. Son empreinte était encore sur la mienne. Son odeur aussi. Je déglutissais bruyamment, agrippant mes cheveux. Je ne voulais plus jamais sortir d’ici. Je voulais mourir ici, maintenant. J’écrasais les paupières alors que je l’entendais se lever et crier qu’il voulait changer de cellule. Tout bougeait, le sol, mon cerveau, la pièce et l’univers. Tout foutait le camp. J’avais envie de disparaître, ne jamais être né et… je me figeais à sa question. Les yeux rougis, je relevais la tête vers lui. Entrouvrant les lèvres je fis face à son regard :

Heu… j… un peu ? Je secouais la tête. Non… heu…. beaucoup. Je baissais les yeux avant de m’appuyer maladroitement sur le barreaux pour me lever et le regarder droit dans les yeux. Ça bougeait beaucoup j’avais du mal à tenir droit. Je fais que boire depuis… depuis qu’on… Je me raclais la gorge, prenant une profonde inspiration et me mis à parler distinctement : Depuis que je t’ai lâché la main. J’ai essayé de jeter un vélo sur un flic parce qu’il m’avait touché la main. Je baissais les yeux sur ma paume, caressant distraitement de mon pouce là où Leevi m’avait touché. Et je me suis pris le guidon dans le nez, d’où le sang. Je poussais un soupir. Leevi… s’il te plait. Reste avec moi.
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Leevi J. Valentine
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Leevi J. Valentine



Mer 10 Juil - 21:56
Losing Control
Leevi tenait fermement les barreaux. Il devait sortir de cette cage dans laquelle il était enfermé avec celui qu’il refusait d’aimer. Peut-être qu’on allait lui accorder cette demande mais il en doutait, et pourtant, il devait essayer. Le savoir si proche de lui sans pouvoir le regarder ni l’aimer comme il l’aurait voulu le rendait fou. Et sa voix faisait écho à de merveilleux souvenirs, datant de leur rencontre, et ça le faisait atrocement souffrir. Et pour ne pas ressentir toute cette douleur, il jetait la carte de l’indifférent, lui parlant mal. Mais Floyd avait mérité tout ça, il connaissait sa crainte le concernant et il connaissait ses craintes à lui, et ça c’était pire. Jamais il ne l’aurait considéré comme un gigolo. Il se foutait de son passé et de son métier mais Leevi avait juste peur de pas être à la hauteur. Leevi n’avait fait l’amour qu’à un seul homme dans sa vie et il était jeune. Floyd était bien plus expérimenté de par son ancien métier. Leevi craignait que le blond s’ennuie avec lui. Et pourtant, il l’avait désiré. Et il le désirait toujours mais la colère était sa plus fidèle amie lorsqu’il était troublé par ses émotions.
Et puis, l’odeur changea sa perception. La rancoeur bien que toujours présente se fit plus douce dans son esprit. Floyd avait bu. Un peu, puis beaucoup. Il le regarda se lever et ses yeux, son regard si triste l’électrisa. Putain, il s’était promis de ne jamais plus croiser ce regard là. Et pourtant.
Tu as quoi ?” Leevi ne put s’empêcher de lâcher un petit rire. Il se pince les lèvres. Il s’était emporté car quelqu’un d’autre lui avait touché la main. Un faible sourire se dessina sur ses lèvres, presque imperceptible. Leevi se demandait comment il avait pu se prendre un guidon de vélo dans la tronche. Leevi lève la main doucement pour attraper son menton entre ses doigts pour évaluer les dégâts. Rien qu’au faible contact, il était de nouveau submergé par ce besoin de le toucher, de le protéger et d’être là pour lui.
Et il voulait qu’il reste là. “Je…” Mais il est interrompu par le gardien ronchon qui d’une voix rocailleuse lui demande ce qu’il a à brailler comme ça. “ Heu… Pouvez-vous nous apporter de l’eau, s’il vous plaît ?” Il avait toujours son menton entre ses doigts, fixait ses prunelles acides. Floyd s’était montré violent pour Leevi c’était impossible, inattendu. Le gardien repart, Leevi souffle : “Je vais rester... “ Sa main baisse lentement, il est calmé mais pour combien de temps ? “Tu m'énerves… Quoi que je fasses pour essayer de t’oublier tu surgis dans ma vie comme un boulet de canon…” Leevi se sent plus apaisé, il sent que ses chakras sont de nouveau à leur place. Le ronchon revient avec deux bouteilles d’eau qu’il passe au brun à travers les barreaux. “Tu devrais t’assoir et boire de l’eau” dit-il en tendant une bouteille à Floyd.
Même noyés, ses yeux sont magnifiques.


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Floyd McCoy
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Floyd McCoy



Mer 10 Juil - 22:19
Je lui avouais avoir bu. C’était vrai. J’avais abusé et depuis que j’avais vu Leevi j’en avais besoin. J’avais jamais trop été porté par la boisson mais là on pouvait dire que c’était salvateur. Ça me permettait d’oublier que j’avais brisé la seule chose à laquelle je tenais le plus au monde mais à qui je ne savais pas dire mes sentiments. Peut-être que l’alcool m’aiderait… Je lui expliquais pour mon nez et ses doigts sur mon menton m’électrisèrent. Je sentais en moins gronder une impatience et un besoin. Je ne le quittais pas des yeux même lorsque le gardien vint nous interrompre. Un sourire s’étirait sur mon visage. Leevi allait rester. Mes doigts voulaient se porter à son visage mais je ne bougeais pas. Impossible. J’avais peur de faire fuir cette hallucination comme beaucoup d’autres choses.

T’es bien là, hein ? Je rêve pas ? J’étirais un petit sourire avant de baisser les yeux sur sa main qu’il venait de baisser. Toi aussi. Promis j’avais pas prévu de t’embêter ce soir. Je tournais la tête vers le gardien qui venait d’amener deux bouteilles d’eau. Leevi allait me dire quelque chose mais on avait été interrompu. Le gardien qui visiblement en avait marre de son boulot. Je désignais sa joue rougis d’un mouvement du menton. Qu’est ce que tu as, toi ? J’attrapais la bouteille sans le quitter des yeux, soufflant un petit merci. Peut—être parce que j’avais trop bu mais je pris la main de Leevi et je marchais vers le banc en pierre où il était précédemment assis. La sensation de son corps contre le mien me fis fondre et à la fois me chauffa du plus profond de mon être. Je m’installais, lui laissant la place de s’assoir à côté de moi. J’ouvris la bouteille et en bu deux grosses gorgées. Comment tu t’es fait ça ? ET pourquoi t’es là ? Je lui posais la bouteille sur le côté avant de me tourner complétement vers lui. Il était toujours aussi beau, toujours aussi craquant. Et je remarquais enfin ses vêtements. Un petit rire avant de rougir : Tu fais des travaux quelque part ? J’essuyais de nouveau mes joues. Merci. Vraiment. Je suis désolé de tout le mal que j’ai pu te faire mais je veux que tu saches que je tiens à toi bien plus qu’à n’importe qui sur terre. Je baissais les yeux.Pour moi c’était déjà énorme de lui avouer ça. J’avais envie de lui dire à quel point il était une énorme part dans ma vie mais tout ce que je pu souffler fut : Tu m’as incroyablement manqué.
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Leevi J. Valentine
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Leevi J. Valentine



Jeu 11 Juil - 17:39
Losing Control

Il pouvait pas s’en empêcher. Il avait beau prendre les décisions les plus radicales du monde, il suffisait que la personne en face de lui soit vulnérable pour qu’il se transforme en chaton ronronnant. Floyd avait beau lui avoir brisé le coeur, Leevi n’arrivait pas à se détacher de l’idée qu’il avait dit ses mots avec sincérité sous l’influence de l’alcool. Tandis qu’il conversait avec le gardien, Leevi sentait son regard sur lui, rougissant mais feintant l’indifférence comme il pouvait. L’eau était offerte mais cela ne signifiait pas que la hache de guerre était enterrée.
Leevi ne préféra pas répondre. Oui, il était là. Etait-ce si difficile à croire ? Pourquoi FLoyd ne voyait pas quand il voulait prendre soin de lui. Pas parce qu’il était jeune, non, parce qu’il faisait ça avec les gens qu’il aimait. Leevi était dévoué, naïf et terriblement protecteur ce qui pouvait le conduire à des actes violents pour protéger ceux qu’ils aime.
Floyd ne le comprendrais sans doute jamais. Et puis à quoi bon se fatiguer à lui expliquer ? Leevi eu un mouvement de recul léger de la tête quand Floyd approcha sa main pour pointer du doigt sa joue gonflée. “ C’est rien, je regardais pas où j’allais.” C’est pas vraiment un mensonge, Leevi était complètement perdu. Sans avoir le temps de réagir, Floyd lui attrape la main. Leevi écrase ses paupières pour se contenir de ne retirer sa main, se laissa guider avant de lâcher sa main lorsqu’ils furent assis. Il croisa ses jambes et ses mains sur son genou, hors de portée de Floyd. Pourquoi avoir un geste si affectueux ? C’était fini entre eux. “Ca ne te regarde pas, Floyd.” Non, il ne voulait pas lui parler, il voulait juste s’assurer qu’il allait bien. Il recula un peu, le trouvant un peu trop proche de lui. Leevi commençait à avoir chaud, et le col de son t-shirt semblait s’être rétréci. Le plâtre et la poussière sur ses bras nus commencèrent à le démanger, il avait terriblement envie d’une douche. Floyd semblait s’être calmé, se mit à rire et quand à sa question, Leevi leva les yeux vers lui, ses joues se teintent de rose. “Oui.” Il détourna la tête, sa gorge se noua à nouveau, il prit une gorgée de sa bouteille d’eau pour tenter d’avaler ce noeud coincé. Il ne voulait pas lui parler de ses projets, ni de ses rêves. Il voulait garder ça pour lui car ce sont des choses qu’il ne partagerais avec personne. Et pourtant, il se serait bien vu avec Floyd là-bas. Plusieurs fois il y avait songé en avalant verres de bières sur verres de bières. Un avenir qui aurait été radieux. Ses doigts se serrent sur sa bouteille d’eau quand le blond se remet à parler. La colère à laissé place à la tristesse mais ces mots le touchent bien plus qu’il le laissait présager. “Ecoute, Floyd, je…” Et puis… Putain, lui aussi il lui avait manqué. Les larmes quittent les cils et viennent trouver refuge dans sa barbe. Leevi expire profondément pour ne pas fondre en larmes. Il aimerait attraper sa main, mélanger les doigts aux siens mais il a peur du rejet, qu’il la retire aussi violemment qu’une semaine plus tôt. Leevi pose sa tête contre le mur, ferme les yeux quelques secondes avant de lâcher une rire léger, levant la tête vers le plafond. La nervosité était présente, il balançait son pied dans le vide. Il ne savait pas quoi lui répondre. Faux. Il savait exactement ce qu’il avait à lui dire mais il savait que cela n’allait pas les aider, ils devaient s’oublier. “Je…” Il leva ses yeux brillants vers lui. Sa langue glisse furtivement sur ses lèvres, ne sachant que faire. Il était si important pour lui. Ils avaient vécu tant de choses magnifiques, et juste à cause d’un putain de traumatisme et d’une retrouvaille catastrophique Leevi allait le rejeter ? Son visage s’approche irrémédiablement du sien, il aimerait tant lutter mais ses yeux l’attirent. Ses iris sont hypnotiques, et ... Il baisse les yeux avant de se perdre dans les siens, approche son visage du sien, lèvre tremblante tandis qu’une larme s’échappe sous l’émotion. Il a mal au coeur, mal à l’âme et pourtant, malgré le glaive qui s’enfonce dans sa poitrine à chaque fois qu’il le touche ou qu’il se rapproche de lui, il lâche, balbutiant : "j-je t’aime". Larmes s’écoulent et il vient attrapper ses lèvres, emporté par un soulagement qui le rendait si léger qu’une simple bourrasque aurait pu l’emmener au bout du monde. Au bout de la terre peut-être mais il aurait fait le tour à pied pour retrouver l’homme de sa vie pour poser ses lèvres sur sa bouche. Il pourrait rester coller là, scellé à son amour. Leevi vient glisser ses main sur ses joues, l’attrapant comme un cadeau tombé du ciel pour rendre cet baiser plus profond et plus langoureux. Leevi s’embrase, brûle, des particules infinies  de bonheur dans son ventre explosent.



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Floyd McCoy
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Floyd McCoy



Jeu 11 Juil - 19:05
Leevi était là . Vraiment là. Je n’étais pas en train de rêver. Il se tenait là devant moi, me tendant une bouteille d’eau. Je lui pris la main elle était toujours aussi douce bien qu’elle ait de la poussière. Je l’amenais vers le banc où nous nous installions. Il sentait bon. J’avais envie de lui sauter dessus et pourtant j’eus le regard triste quand il m’envoya balader. Je baissais les yeux. Il ne voulait plus qu’on se retrouve. C’était fini. Vraiment. J’inspirais profondément, les yeux baissés. J’avais tout foiré. Alors je lâchais tout, je lui disais qu’il m’avait énormément manqué. Je relevais les yeux vers lui. Il était beau que j’aurais pu me perdre rien que dans son regard. J’entrouvrais les lèvres. Le temps semblait suspendu. Son visage semblait s’approcher de moi mais je n’en étais pas sûr. J’avais trop bu donc tout bougeait. Est ce que Leevi s’approchait vraiment ? Est ce que c’était pas plutôt moi qui m’avançait vers ses lèvres charnues ? Peut être les deux.
Puis ce souffle. Ce mot jeté en l’air avant qu’il ne prenne mes lèvres. A la première seconde je chutais de trente étages. Bordel. Leevi ? Moi ? J’étais perdu. Le monde n’avait plus son sens de rotation. Je fermais les yeux avant de réaliser. J’en tremblais violemment poussant un soupir d’extase. Ça arrivait vraiment ? Lui et moi. Ma main, sans que je le lui demande se glissa dans sa nuque, jouant avec ses mèches de cheveux. Il m’avait dit qu’il m’aimait. Il m’avait dit qu’il m’aimait, moi ! J'appuyais sur sa nuque pour approfondir le baiser mais je lui laissais faire le premier pas avec sa langue. S’il le voulait.
J’avais le ventre en fusion et lentement je me collais à lui, glissant mon autre main sur son épaule. Je tremblais violemment contre lui. Pour reprendre la respiration je me détachais de ses lèvres collant mon front au sien.

Oh Leevi . Je tremblais comme s’il faisait froid dans la pièce et pourtant j’avais si chaud. J’aurais pu fondre contre lui. Ma main glissa de son épaule à son torse avant de reculer la tête pour mieux le voir. Mon autre main lui caressa ses cheveux alors que je le contemplais. Je soufflais alors :

Je t’aime. Je n’en revenais pas. Je penchais la tête en avant pour reprendre ses lèvres avec envie. L’alcool m’aidait pour lui dire ce que je ressentais. Ça m’aidait pour lui dire à quel point je l’aimais. T’es l’homme de ma vie. Je n’aime et n’aimerai que toi. Je mordillais sa lèvre inférieure et pour la première fois depuis notre rencontre j’avais follement envie de son corps. Pas qu’avant ce n’était pas envisageable mais ces retrouvailles là me faisait fondre. Et peut être que pour le coup l’alcool jouait beaucoup. Je suis si désolé. Je regrette chaque jour de t’avoir lâché la mains. Je ne veux plus jamais me séparer de toi.
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Leevi J. Valentine
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Leevi J. Valentine



Jeu 11 Juil - 20:53
Losing Control

Enfin, Leevi sors la tête hors de l’eau et prend une profonde inspiration. L’eau est calme, il se laisse porter dans une bulle qui les englobe lui & Floyd. Rien ne pourra la transpercer. Il touche son visage, embrasse ses lèvres timidement avant qu’il n’accepte son baiser en entrouvrant ses lèvres si douces. Langue est ravie de retrouver son ancienne amie, elles jouent et dansent, les retrouvailles sont buccales, le pardon rêve à un accord charnel. Leevi avait envie de le prendre dans ses bras mais les lèvres étaient trop heureuses de se retrouver, il ne put retenir un frisson quand sa main vient se glisser dans ses cheveux bruns, sa main sur son épaule rapprochant leurs corps. Leevi ne put s’empêcher que ses lèvres avaient un goût de salé mais il était prêt à ce qu’elles ne le soient plus à cause de lui. Il voulait être avec lui, il devait arrêter de se voiler la face. Floyd était intelligent, il comprendrait qu’il veuille prendre son temps, encore. Leevi ne voulait rien brusquer malgré qu’il était euphorique et que plus rien n’avait de sens dans sa tête.
Leevi reprend son souffle quand Floyd s’écarte de lui & il lui offre un premier vrai sourire qu’il ne lui était plus donné de faire depuis de longs mois. Il cligne des paupières plusieurs fois, incrédule quand Floyd lui avoue l’aimer également. “Je…” mais il n’a pas le temps d’ajouter quoi que ce soit que Floyd attrape ses lèvres de plus belle. Leevi garde les yeux grands ouverts, soufflé d’avoir entendu ses mots de sa bouche. Un sourire béat s’affiche sur son visage tandis que floyd continue de l’embrasser, décide finalement de fermer les yeux et de lui rendre son baiser. Mais il se retire encore, parle sans s'arrêter. Leevi rit légèrement : “Tais-toi, tu as trop bu…” Par engeance peut-être FLoyd lui mordille les lèvres, Leevi laisse échapper un cri de surprise, ses baisers s’enflamment un peu trop fort. “ Je suis désolé aussi… Et… j’ai plus envie de penser à tout ça. Je préfère oublier… “ Leevi avait envie de lui dire que jamais il n’avait ressenti ces sentiments pour personne mais il voulait s’adresser à un Floyd sobre et actuellement, il ne l’était pas. Il regarde sa main et attrape la sienne, glisse ses doigts entre les siens. “Si tu veux, on parlera de tout ça mais… pas maintenant.” Il dévoile ses dents, son fameux sourire colgate et ajouta : “C’est pas l’endroit que j’avais imaginé pour nos retrouvailles…” .



(c) DΛNDELION
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Floyd McCoy
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Floyd McCoy



Jeu 11 Juil - 21:30
Si je m’étais attendu à retrouver Leevi en cellule avec moi et qu’on allait s’embrasser j’aurais ri au nez de la personne qui m’aurait dit ça. Impossible, pour moi c’était tout bonnement impossible que cet homme sexy et intelligent veuille à nouveau de moi. On s’était finalement embrassé, guidé par notre amour qui lui, n’avait pas fuit. Et sa langue… Bon dieu sa langue avait toujours ce petit mouvement qui me faisait fondre. Leevi pouvait m’avoir comme il voulait avec un baiser. En un simplement claquement de doigt j’étais déjà dans ses bras. Je reprenais ses lèvres après lui avoir avoué tant de choses. Je secouais la tête.

Oui j’ai bu, mais on a perdu tant de temps. Et c’est sincère ce que je dis. Je caressais sa nuque de mes doigts. Ce contact entre nous, je m’en délectais. Je ne voulais pas qu’on se sépare, que nos corps ne se touchent plus. En réponse à sa phrase, je lui mordillais la lèvre en étirant mon sourire avant de hocher rapidement la tête. Oublions le passé. Oublions tout et ne vivons que l’instant, pensais-je. J’avais envie de tout lui dire, tout lui avouer, qu’il me connaisse comme personne, lui avouer tous mes sentiments pour lui et qu’on vive heureux. Je le laissais glisser ses doigts entre les miens et je les serrais en retour. Jamais plus sa main ne se détachera de la mienne. Ô jamais, non. ‘Hochais de nouveau la tête. Il allait falloir parler, qu’on discute de tout ça mais il fallait que je sois sobre. D’accord. On fait ça plus tard.

Je le regardais comme subjugué par sa présence et ces retrouvailles. On pouvait pas faire plus unique que ce moment. Personne ne pouvait se vanter d’avoir retrouver l’homme de sa vie en cellule… ou peut-être bien que si.Je ricanais en secouant la tête.Oh moi non plus. Je posais ma tête sur son épaule tout en jouant doucement avec ses doigts. J’ai imaginé nos retrouvailles tant de fois avec différents scénario. J’inspirais profondément, caressant le dos de sa main de mon pouce. Redressant la tête je le regardais. Il était toujours aussi beau quoiqu’il avait l’air un peu fatigué. J’étirais un sourire. Mais on finissait toujours par s’embrasser. Je ricanais avant de déposer un baiser délicat sur sa joue. Je omettais le fait de dire que je nous imaginais au lit aussi, je ne voulais pas le mettremal à l’aise maintenant et heureusement que j’étais saoul mais pas tant que ça sinon j’aurais tout dit haut et fort. Tu dois encore rester longtemps ? Tu vas rentrer chez toi après ?
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